Marie Curie : scientifique de génie

Marie Curie

Marie Curie, née Maria Salomea Sklodowska (1867-1934)

Née en 1867 en Pologne sous le nom de Maria Salomea Sklodowska, Marie Curie quitte son pays pour intégrer la faculté des sciences de Paris. A cette époque, seules 23 femmes y sont étudiantes, contre 1825 hommes. Diplômée en sciences physiques et mathématiques, elle travaille dans des laboratoires avec les scientifiques les plus renommés de l’époque. Ses recherches se fondent sur les propriétés magnétiques des aciers et l'étude des rayons x. Elle installe son propre laboratoire dans son lieu d’habitation, malgré de faibles moyens financiers. Elle y travaille sur l’uranium, sans aucune protection.

Nous devons à Marie Curie la découverte du polonium et du radium. Après avoir obtenu le prix Nobel de physique avec son mari en 1903, Marie Curie enseigne les sciences dures. C’est une première pour une femme de son époque !

Entre 1909 et 1914, elle dirige l’institut de recherche dédié au traitement du cancer par radiothérapie, créé avec le Docteur Pasteur et obtient le prix Nobel de Chimie. Quand la Première Guerre Mondiale éclate, elle met au point des ambulances équipées d’appareils de radiologie et passe son permis pour participer à l’effort de guerre et sauver de nombreuses personnes. On les appellera "Les P'tites Curies".

Elle ira jusqu’à New-York, en 1921, pour rapporter de l’uranium en France. Cet élément chimique lui coûtera la vie. A force d’expériences sans protection, elle décède le 4 juillet 1934.

En 1995, les gouvernements français et polonais font entrer Marie Curie au Panthéon, à Paris.